Publié le 24/10/2011 à 08:17:19 par Patrice CRONIER
Un cordophone est un instrument dont le son est produit par la mise en vibration d’une ou de plusieurs cordes.
Le gabusi est d’origine yéménite (qanbus). On le retrouve sous des formes et des noms divers à travers tout l’Océan Indien, le long des routes maritimes parcourues par les commerçants arabes, tout au long de la côte swahilie, à Madagascar et jusqu’en Indonésie et en Malaisie. C’est un luth monoxyle, c’est-à-dire que le manche et la caisse sont taillés dans une même pièce de bois. Le manche, comme la caisse est creux. Il est recouvert d’une planchette de bois, tandis que sur le dessus de la caisse est tendue une peau de chèvre qui sert de table d’harmonie. Cette peau est percée d’un ou de plusieurs trous de résonance. Les cordes sont en nylon (fil à pêche). Le nombre des cordes est variable, de trois cordes simples à quatre cordes doubles pour certains instruments orientaux. |
C’est une cithare en forme de boîte qui porte des cordes sur ses deux faces principales. C’est le même instrument, en plus petit, que le marovany de Madagascar. Le modèle présenté ici est d'ailleurs assez grand pour un ndzendzé mahorais. En savoir plus (commentaires et vidéos)
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C’est une cithare sur bâton équipée d’un résonateur en calebasse. « Shitsuva » veut dire « calebasse ». On trouve cet instrument à Madagascar (jejy ou lokanga voatavo) et en Afrique de l’Est, jusqu’au Congo (luzenze, enzenze…). À Mayotte, où il semble avoir été importé XIXème siècle par les « engagés volontaires », il est devenu très rare. Aujourd’hui, il semble qu’il ne reste plus que Diho à l’utiliser. En savoir plus (commentaires et vidéos)
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Les mbiwi
Le mkayamba
Le kantsa
Les masheve
Le daf
Le patsu
Le garandro
Le tsakarateky
Le mortier
Le tari
Le daf
Les ngoma
Le gabusi
Le ndzendze
Le ndzendze ya shitsuva
La ndzumari (ou nzumara)
L’accordéon
La flûte
Le sifflet
Le baragumu