Publié le 27/04/2013 à 17:26:44 par Rotary de Mayotte
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C’est en 1987 que deux anciens membres fondateurs du Club de MORONI - Jean TECHER et Serge CHANUDET - envisagent la création à Mayotte, d’un club du Rotary International.
Mais, pour concrétiser un tel projet il faut (règles en vigueur à l’époque) :
être trois Rotariens,
être parrainé par le club du district le plus proche
Il fut donc fait appel à Jean Bernard TOINETTE, Président du Club voisin de MORONI, qui devenait le troisième membre et apportait, en plus, le parrainage nécessaire.
Un peu de prosélytisme auprès des amis et relations - les meilleurs dans leur profession - permet, par la suite de réunir 26 membres fondateurs et de choisir Jean-Jacques LECOMTE, pour assurer les fonctions de Président.
Un an passe alors durant lequel, événement majeur, le siège du club est transféré, de l’hôtel « Le Rocher », dans une salle des locaux occupés par Albert Bonneau et appartenant à Lucas NEL, autre membre fondateur. Un déménagement de voisinage puisque seule la rue sépare les deux sites, mais qui permet au club de se sentir chez lui, en famille en quelque sorte, dans un cadre spécialement aménagé par Albert.
Quelques difficultés marqueront, durant cette période, la confection du fanion, difficultés issues de la sensibilité qui existe à Mayotte pour tout ce qui à rapport avec la R.F.I.C. Difficultés qui une fois aplanies aboutiront à la version actuelle de l’emblème du club, avec son Choungui, ses hippocampes, sa rose des vents et bien sûr le liseré bleu, blanc, rouge, car Mayotte c’est la France. Une œuvre de Serge CHANUDET qu’il faut remercier au passage.
Et puis 1988 arrive, avec le 4 Juin la remise de charte à la quelle procédera Jean Bernard TOINETTE, toujours président du club de MORONI, représentant du Président International et le Gouverneur de District. C’est à Jean-Jacques LECOMTE, premier Président officiel, que reviendra l’honneur de recevoir cette charte.
Le Club de Mayotte, enfant du ROTARY International est alors né. Il continuera d’évoluer jusqu'à ce jour, même si nombre de ses membres fondateurs l’ont quitté. Certains ont malheureusement quitté ce monde pour un autre qu’il faut leur souhaiter aussi agréable sinon meilleur.
En 1992, le siège du club abandonne la Petite Terre, les locaux ayant été repris par la SNIE à la mort d’Albert BONNEAU, pour s’installer à Mamoudzou, place du marché, dans une salle aimablement mise à disposition par Paul ISSOUFALI, ancien membre et agent général Air France.
Les événements de Février 1993 entraîneront la mise à sac et le pillage du local, réaménagé par la suite, grâce à l’esprit Rotarien de certains membres.
Les ans ont passés, un membre devint le Gouverneur du district pour l’année rotarienne 2004 – 2005. Ce fut pour nombre de membres du club l’occasion de découvrir cette grande fête Rotarienne. En effet, bravant les difficultés faites par les consulats pour obtenir le visa indispensable, plus de 200 rotariens du district avaient effectués le déplacement.
Durant quatre jours, les Rotariens Mahorais ont démontré leur savoir faire, leur savoir vivre et recevoir. Ils ont de façon indélébile, marqué d’une pierre blanche, l’histoire du club
Un petit club que celui de Mayotte ! Certes, perdu qu’il est dans l’océan Indien, mais un Club déjà grand de part son expérience et solide dans ses amitiés, même si la situation de l’île, petite entité de l’outre-mer, entraîne un renouvellement fréquent d’une partie de ses résidents.
Cette amitié, forgée sous le harnois du service à autrui, a incité les plus hardis à se lancer dans la création d’un second club dans cette microscopique terre de France. Ce club filleul se nomme Mamoudzou Hippocampe, il compte aujourd’hui près de 30 membres et il a lui-même parrainé le Rotaract club UDJAMA.
L’Aventure, l’Odyssée continue, le club est honoré une seconde fois, le dernier membre fondateur présent sur le territoire est désigné comme Gouverneur de district pour l’année 2012 – 2013.
Ainsi juché sur les épaules leurs ainés, année après année les Rotariens et Rotariennes de ce club, hommes et femmes, engagé(e)s dans leurs vies professionnelles et celle du club, forment le terreau et l’Avenir de notre société, du Club et du Rotary international.
Cette amitié, forgée sous le harnois du service à autrui, a incité les plus hardis à se lancer dans la création d’un second club dans cette microscopique terre de France. Ce club filleul se nomme Mamoudzou Hippocampe, il compte aujourd’hui près de 30 membres et il a lui-même parrainé le Rotaract Club UDJAMA.
L’Aventure, l’Odyssée continue, le club est honoré une seconde fois, le dernier membre fondateur présent sur le territoire est désigné comme Gouverneur de district pour l’année 2012 – 2013.
Ainsi juché sur les épaules leurs ainés, année après année les Rotariens et Rotariennes de ce club, hommes et femmes, engagé(e)s dans leurs vies professionnelles et celle du club, forment le terreau et l’Avenir de notre société, du Club et du Rotary international.
L'action intérieure consiste à renforcer l'esprit de camaraderie et à garantir le bon fonctionnement du club.
L'action professionnelle encourage les Rotariens à servir autrui par le biais de leur profession et à exercer leur sens de l'éthique. Les Rotariens peuvent partager leurs expertises et leurs compétences et ainsi représenter un facteur de motivation pour autrui.
L'action d'intérêt public permet aux clubs de monter des actions et entreprendre des activités pour améliorer le bien-être de la collectivité.
L'action internationale recouvre des actions destinées à étendre la portée humanitaire du Rotary dans le monde et à promouvoir la paix et l'entente mutuelle. Citons, par exemple, les contributions à PolioPlus ou encore, les aides aux participants à un Youth Exchange pour s'adapter dans un pays d'accueil.
Sur l'esprit Rotary, nous vous invitons à consulter le site du rotary international
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